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‎Une vérité fondamentale : la liberté de penser et de vivre

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‎Toute personne, tout peuple, quel qu'il soit, est libre de vivre la vie qui lui chante.

‎Aucune autre pensée, aucun argument ne peut contester cette grande vérité. Car ce qui fait la vie d’un peuple, ce n’est ni sa richesse, ni sa puissance, mais sa pensée.

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‎Aussi loin que remonte l’histoire humaine, l’homme a toujours eu la primauté naturelle et incontestable d’user de cet atout à sa guise. Il peut, s’il le souhaite, investir toute sa pensée dans un système de vie qui l’élève, le glorifie et le rend maître de son destin.

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‎C’est ce que les Européens, les Chinois et les Américains ont fait.

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‎L’Afrique à la marge : une résignation dangereuse

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‎Étrangement, l’Afrique est longtemps restée en marge de l’histoire. Non parce qu’elle était emprisonnée, comme le pensent certains intellectuels, mais parce qu’elle se résigne à ne pas participer activement à l’élaboration d’un système de pensée authentiquement africain.

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‎Elle se laisse influencer par les pensées et les modèles venus d’ailleurs. Dépourvue de son essence propre, l’Afrique est devenue semblable à un bateau sans gouvernail, dérivant au gré des courants étrangers.

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‎L’évolution viendra de l’intérieur, pas de l’Occident

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‎> « Le monde que nous voyons, disait X, est le fruit de notre imagination. Nous ne pouvons pas le changer sans changer notre façon de penser. »

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‎Il est temps que l’élite africaine comprenne que l’évolution de ce continent ne viendra ni de l’Occident ni de l’Orient, mais de l’intérieur.

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‎Sans une pensée constructive, aucun progrès réel ne sera possible.

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‎> « On ne doit pas chercher à guérir le corps sans chercher à guérir l’âme. »

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‎Le continent africain est le corps, et sa pensée est l’esprit qui le gouverne. Pour guérir l’Afrique de ses maux, il faut d’abord repenser l’éducation, socle de la pensée des nouvelles générations.

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‎L’Africain face à ses illusions : un mal profond

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‎Le monde évolue, les choses changent… Mais l’Africain, lui, reste le même.

‎Il persévère dans ses illusions, tend la main à ceux qui l’ont affaibli, espérant toujours un miracle ou un héros sauveur.

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‎Cette foi aveugle est plus irrationnelle encore que celle d’un bœuf attaché à une charrette. Elle explique pourquoi l’Afrique, aujourd’hui encore, semble figée dans les schémas d’hier.

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‎Une mentalité infirme et des dirigeants déconnectés

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‎La majorité des Africains souffrent d’une mentalité infirme, peu portée sur la logique et fermée aux lois de la croissance. Beaucoup luttent pour des biens matériels qu’ils abandonneront dès la mort venue.

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‎C’est ainsi que des traîtres vendent leur pays pour un peu de confort personnel.

‎C’est ainsi que ceux qui gouvernent abandonnent les valeurs humaines fondamentales pour adopter les erreurs de l’Occident, qu’ils érigent en modèles intouchables.

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‎Et c’est ainsi que l’Afrique paie le prix fort.

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‎Une colonisation destructrice et calculée

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‎La colonisation n’a pas seulement pillé l’Afrique matériellement. Elle a aussi détruit sa structure mentale, en instaurant un système fondé sur la peur, la manipulation et l’ignorance.

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‎Ce système existe encore aujourd’hui, sous des formes plus subtiles, mais tout aussi dommageables.

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‎L’illusion occidentale : une caverne platonicienne

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‎Beaucoup d’Africains pensent qu’ils ne peuvent rien construire sans l’aval des Occidentaux.

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‎> « Ils ne le permettraient jamais », disait l’un de mes amis.

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‎L’Africain moyen est prisonnier d’un mythe, comme dans la caverne de Platon :

‎Il confond les ombres projetées par le colon avec la réalité.

‎Il croit à un monde occidental parfait et à une Afrique irrationnelle et sans avenir.

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‎Résultat : Paris devient le paradis rêvé, tandis que l’Afrique est vue comme une terre maudite. Rares sont ceux qui parviennent à se libérer de cette illusion et à dénoncer le mensonge.

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‎Conclusion : reconstruire l’Afrique par la pensée

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‎L’Afrique ne pourra pas émerger sans révolution mentale.

‎Elle doit retrouver la maîtrise de sa pensée, redéfinir ses cadres intellectuels, reconstruire son système éducatif et réaffirmer ses propres valeurs.

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‎La pensée est la clé de la liberté, de la dignité et du progrès.

‎Tant qu’elle restera aliénée, l’Afrique demeurera enchaînée.

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